Post Tenebras Lire reviewed Le jardinier d'Otchakov by Andreï Kourkov
Un bon roman d’Andreï Kourkov avec un côté très « Twilight Zone »
4 stars
Igor vit chez sa mère dans un petit village près de Kiev. Sa mère embauche un « jardinier ». Son passé est trouble. De son passé, il va retrouver un vieil uniforme de la milice des années cinquante. Igor va enfiler l’uniforme et se retrouver à Otchakov en 1957.
Un bon roman d’Andreï Kourkov avec un côté très « Twilight Zone ». Moins bon que ces autres romans à mon humble avis. Pas mauvais du tout, mais moins bon.
Pourquoi ?
Il y a souvent un ou plusieurs éléments oniriques dans ces romans, une douce folie, du burlesque. Ici, j’ai eu l’impression d’un fantastique plus sage : une tentative de comparaison de l’Ukraine aujourd’hui et de l’Ukraine sous l’Union soviétique.
Je crois que j’ai cherché un but dans cette comparaison. Une affirmation ou invalidation du « c’était mieux avant ». Mais ce n’était pas mieux avant : différent. La force …
Igor vit chez sa mère dans un petit village près de Kiev. Sa mère embauche un « jardinier ». Son passé est trouble. De son passé, il va retrouver un vieil uniforme de la milice des années cinquante. Igor va enfiler l’uniforme et se retrouver à Otchakov en 1957.
Un bon roman d’Andreï Kourkov avec un côté très « Twilight Zone ». Moins bon que ces autres romans à mon humble avis. Pas mauvais du tout, mais moins bon.
Pourquoi ?
Il y a souvent un ou plusieurs éléments oniriques dans ces romans, une douce folie, du burlesque. Ici, j’ai eu l’impression d’un fantastique plus sage : une tentative de comparaison de l’Ukraine aujourd’hui et de l’Ukraine sous l’Union soviétique.
Je crois que j’ai cherché un but dans cette comparaison. Une affirmation ou invalidation du « c’était mieux avant ». Mais ce n’était pas mieux avant : différent. La force du récit est de bien illustrer que la vie en Ukraine en 1957. De la corruption, de la débrouillardise, de la violence, de la vie plus simple, beaucoup plus rustique. L’Ukraine contemporaine n’échappe pas à la critique acerbe de l’auteur. L’argent omniprésent corrompt toute la société.
Comme dans les autres romans d’Andreï, il y a une grande tendresse pour les personnages.
Le récit lent au début comporte de plus en plus de rebondissements.